Parlons des ondes électromagnétiques

Les nouvelles technologies sont de grandes pourvoyeuses d’ondes électromagnétiques, ainsi que les installations électriques de nos habitations et lieux de travail, ce à quoi on ne pense pas forcément quand on pense « ondes électromagnétiques ».

Nous sommes ainsi confrontés à un défi sanitaire majeur : comment vivre avec ce type d’ondes tout en gardant intact notre capital santé ?

C’est cette préoccupation essentielle qui va vous pousser un jour à vous intéresser à la question et chercher des informations, voire des solutions.

Voici quelques infos.

Ondes électromagnétiques, c’est quoi ?

C’est une question que l’on nous pose souvent quand nous mentionnons notre profession de consultants en rayonnements électromagnétiques. Ce à quoi nous répondons que les ondes électromagnétiques concernent aussi bien l’installation électrique de la maison que tout ce qui a trait aux nouvelles technologies. 

Les basses fréquences :

Elles proviennent de l’installation électrique de la maison ou lieu de travail, ainsi que des réseaux extérieurs de distribution d’électricité.

Elles génèrent un champ électrique (mesuré en V/m) dès lors qu’un appareil est branché (y compris un appareil laissé en veille) et un champ magnétique (mesuré en MicroTesla µTa ou NanoTesla nT) dès lors qu’on utilise l’appareil en question : lignes hautes ou très hautes tensions, transformateurs EDF, appareils électroménagers, chauffage électrique, plaques à induction, éclairage électrique, interrupteurs.

 

 

basses fréquences

Les hautes fréquences :

Elles sont globalement liées aux nouvelles technologies : antennes de téléphonie mobiles, smartphone, WIFI, prises CPL, ordinateurs et tablettes reliés WIFI, compteur communiquant Linky, alarmes sans fils, babyphones utilisant le WIFI, objets connectés, four à micro-ondes, bluetooth. Elles génèrent un champ électromagnétique qui se mesure en V/m et µW/m².

 

Hautes fréquences

Les normes françaises

Les opinions divergent quant aux risques encourus : les effets thermiques sont admis, notamment en ce qui concerne l’utilisation des smartphones mais pas les effets athermiques ou biologiques. Ce sont les normes françaises qui, bien que datant de 2002, régissent encore aujourd’hui les critères permettant de déterminer l’exposition de tout un chacun. Les études menées par des organismes indépendants et les contre-études financées par les industriels se succèdent.

Normes Ondes électromagnétiques basses fréquences

 

  Normes Ondes électromagnétiques basses fréquences

   Normes Ondes électromagnétiques hautes fréquences

 

Normes Ondes électromagnétiques hautes fréquences

 L’écart disproportionné entre les normes officielles et celles nous permettant de rester en bonne santé parle de lui même. Cela veut dire que les installateurs d’antennes de téléphonie mobile, de lignes haute tension, compteurs Linky et autres technologies sans fil respectent les normes, mais pas notre santé. Certains pays comme la Belgique, la Suisse, l’Italie, la Suède sont beaucoup plus prudents et préconisent des seuils bien en dessous.

 L’OMS a classé en 2001 (pour les basses fréquences ) et 2011 (pour les hautes fréquences) les ondes électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes.

Quand au Parlement Européen,  il préconise 0,6V/m pour les hautes fréquences. Les chiffres des normes pour la santé sont issues des  2 rapports Bio-Initiative de 2007 (synthèse de 1 500 études scientifiques) et 2012 (1 800 études scientifiques) et des recommandations de la baubiologie allemande. L’Electrosmog étant de plus en plus envahissant, la préconisation de 0,6V/m pour les hautes fréquences reste valable pour un salon ; pour la chambre 0,06V/m permettra d’avoir un sommeil plus réparateur. Les mesures sont encore plus exigeantes dans le cas de personnes devenues intolérantes aux ondes : voir ci-dessus.

 

Quels effets sur la santé ?

Nous disposons tous d’un « capital ondes » personnel, avec des niveaux de tolérance variables suivant chacun(e). Comme les ondes sont invisibles et inodore, certain(e)s dorment tranquillement avec leur smartphone allumé, sous l’oreiller ou derrière le mur de la box WIFI allumée. Ou achètent une maison sous un pylône de ligne électrique aérienne. Les troubles peuvent mettre 20 ans avant d’apparaître. Le DAS (débit d’absorption spécifique) des smartphones est calculé pour une utilisation maximale de 30mn par jour, cherchez l’erreur…

En fait notre corps est réceptif aux ondes pour 3 raisons :

– les cristaux de magnétite qui sont dans le cerveau et dans les articulations.

– la polarisation de nos cellules,

– l’influence des ondes électromagnétiques sur le sang et les liquides de notre corps

Voici deux visuels sur les effets santé. Le 1er visuel énumère de façon simplifiée les différents troubles et maladies causées par les ondes électromagnétiques. Le 2ème visuel, trouvé sur le site du CRIIREM , décrit le passage de l’électrosensibilité à l’hyperelectrosensibilité en 3 phases successives.

La 1ère phase correspond à une phase de stress, l’organisme résiste. Entre la phase 1 et 3, il y a la phase 2 de rupture où apparaît le SICEM ou syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques. La phase 3 est irréversible, les phases 1 et 2 permettent un retour à l’état de santé, moyennant une hygiène électromagnétique drastique.

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VisuelCRIIREM

Quelles solutions ?

Les solutions passent par une réduction de son exposition aux ondes, en prévention de tout problème de santé dû à ce facteur environnemental, ou pour retrouver un état optimal de santé. Tout comme on se lave le matin en se levant ou les mains quand elles sont sales, on pratique l’hygiène électromagnétique et l’hygiène numérique.

D’où la nécessité de commencer par repérer ce qui dans notre quotidien est susceptible d’avoir une influence nocive : Ondorama vous propose différentes approches, de la conférence au diagnostic d’habitations et lieux de travail (avec appareils de mesures) en passant par les ateliers mensuels de formation-conseils en prévention des risques sanitaires liés aux ondes artificielles .

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Chaque source potentielle d’émission est mesurée par rapport à la distance de sécurité nécessaire pour ne pas impacter les personnes vivant dans le lieu étudié. La 2ème étape (apprentissage et mise en place de l’hygiène électromagnétique et numérique) consiste à se servir de ce dont on a réellement besoin, au moment où l’on en a besoin et dans les conditions optimales pour la santé. Ce qui exclut par exemple de se servir de son téléphone mobile dans le train, le tram, le bus ou la voiture… ou de dormir avec quand il est allumé et en train de charger. Ca paraît évident quand on commence à comprendre les dégâts que cela peut occasionner, mais c’est souvent ignoré ou inappliqué par un grand nombre de personnes.

A la suite de cela, chacun(e) devient autonome et conscient, capable d’utiliser au mieux les installations et matériels à sa disposition, fidèle à cette devise (qui n’est pas de moi, mais qui résume parfaitement la problèmatique)  : « Devenir électro-conscient pour ne pas devenir électro-sensible »

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